Si c’est un animal : environnement et prise en considération

Objectif : rendre les territoires que l’on habite habitables pour d’Autres espèces non humaines en se rendant sensibles à leurs invisibles besoins.

Il n’est plus possible d’ignorer le fait que d’autres formes de vie, si elles n’ont pas acquis nos capacités, sont dotées d’une intelligence, d’une sensibilité, d’une empathie, d’une conscience peut-être, qu’on leur à longtemps nié. Notre espèce doit assurer sa spécificité en assimilant le fait qu’elle est de loin la plus apte à mettre en œuvre des connaissances et des réflexions, et que ceci lui confère une puissance mais aussi une responsabilité exorbitante. Il est temps de mettre en place une vision du monde où les humains utilisent leurs capacités uniques pour tenter de favoriser un monde plus conscient, éthique et responsable. Cette cohabitation entre les humains et non humains envisagée sous un angle nouveau nous demande de faire face à des sujets clivants où il nous faut trouver des accords pour construire ce bien commun.

Les animaux évoluent dans des espaces qui ne tiennent généralement pas compte de leurs spécificités comme si leurs capacités cognitives étaient les mêmes que l’humain (qui perdure comme le référent normatif). Amputer les animaux de leur énigmatiques et majestueuses spécificités en les privant de tout ce qui leur est propre n’est plus recevable. Il s’agit d’un déni de la complexité de leurs mondes intérieurs. En se limitant à une définition aussi réduite de l’animal sans prendre en compte l’infinie diversité de leur manière d’être et la richesse insoupçonnée de leurs mondes, nous excluons la possibilité d’investir de nouvelles considérations plus éthiques à leur encontre.

 

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