MKAAA propose de questionner la place que l’humain accorde à l’animal habitant l’espace anthropisé et de réinterroger les différentes formes de cohabitation humain-animal sur la production spatiale dans une perspective large : de l’échelle architecturale à celle du territoire.
MKAAA cherche à intégrer la notion d’«empathie » dans ses projets destinés à accueillir des vivants non-humains en promouvant l’acte de « se mettre à la place » de l’animal (comprendre, penser ou percevoir comme les espèces concernées) pour générer des espaces. Elle poursuit un moyen d’élaborer et promouvoir des expériences spatio-sensorielles donnant accès au monde parallèle des animaux que l’on élève. La subjectivisation de l’animal de rente requiert cette empathie — au sens non affectif — à deployer pour nourrir une relation humain-animal plus respectueuse et responsable.